Petit coup d’oeil dans les rétros de l’année… 1991 (suite)

Nationaux : Millau et Graulhet en ligne de mire

A Millau, une exhibition grandiose et un National triplette qui finit en eau de boudin. A Graulhet, tout est bien qui finit bien même si le Grand François (Ndlr, Gouges) s’est passablement énervé…

National de Millau : avec l’exhibition, ça commence fort
Rarement une exhibition n’aura été aussi prestigieuse à Millau. La presse locale titre d’ailleurs « Plus fort que les Masters » en faisant référence aux 10 titres de Champions du Monde, aux 34 titres de Champions de France et aux 6 nationalités (Algérie, Allemagne, Belgique, France, Italie et Pays-Bas) présents ce jour-là dans le carré d’honneur du Parc de la Victoire. Aussi relevé soit-il, le plateau laisse la place à quelques doublettes aveyronnaises. Sont ainsi invitées les équipes Amans – Arnal (champions d’Aveyron doublettes en titre), Diaz – Archimbeaud (champios d’Aveyron triplettes en titre), R. Artal – Salerno (Champions d’Aveyro tête-à-tête et triplettes en titre), Nogaret – B. Cerchi (vainqueurs du National de Rodez et de la Coupe de Noël à Toulouse en 1990) et Cyrille et Nicolas Costes (8e de finalistes au Championnat de France triplettes 1991).

Foyot – Marigot d’entrée de jeu
Après avoir posé pour la photo souvenir (voir la vidéo ci-dessous), le coup de sifflet est donné. Les parties sont limitées à 45 mn de jeu. Mon frère et moi sommes appelés au cadre numéro… 13, la doublette Foyot – Marigot aussi. Je me dis, ça commence fort. Je ne croyais pas si bien dire. Marigot arrive. Il ne nous connait pas mais nous serre gentiment la main avec le sourire. Le grand Marco arrive à son tour, sa poignée de main est moins chaleureuse. La partie démarre et Foyot fait décidément preuve de suffisance. Pour un peu, il faudrait presque que mon frère attende que les boules aient fini de tourner sur elles-mêmes pour aller tirer. Nous; on joue la partie le plus sérieusement possible, c’est-à-dire à notre rythme. Ce qui n’a pas l’air d’être du goût de nos adversaires. On vient de marquer, nous menons 5 à 1 et je m’apprête à jeter le bouchon en montant. Au micro, Jean-Pierre Mas annonce alors : « Messieurs, vous jouez la dernière mène ».

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