Les raisons d’une démission

Yves Cavaillé : « Traité de « honte du Comité », j’ai été poussé vers la sortie »

Qu’est-ce qui a bien pu pousser Yves Cavaillé à démissionner de son poste de membre du comité de direction du Comité Départemental de pétanque de l’Aveyron ? Cette question, nombre de pétanqueurs aveyronnais se la posent. Notamment ceux appartenant à la catégorie Vétérans, catégorie à laquelle, Yves Cavaillé, 67 ans, appartient. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui sont venus vers lui pour avoir une réponse. Et même des réponses tant l’homme est vite apparu particulièrement affecté par la tournure des événements d’une aventure qui n’aura finalement duré que 3 ans. Yves Cavaliè n’effectuera donc pas la 4e et dernière année du mandat pour lequel il avait été élu en 2016 avec 172 voix. Rencontre avec un homme empli d’amertume qui ne gardera pas un bon souvenir de ces 3 années passées au sein d’une équipe qui considère vivre en vase close et trop éloignée des attentes des joueurs. Mais qui compte bien reprendre une licence 2020, à La Primaube, sa société actuelle, ou ailleurs.

Propos recueillis par Cyrille COSTES
Journaliste « Pétanque 12 »
(*)

(*) Suite à la parution de cet interview, le site « Pétanque 12 » et son journaliste entendent bien rester conformes à l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la Liberté de la Presse. Ce qui signifie que les colonnes du site restent ouvertes à toute personne souhaitant, en son nom propre ou alors en celui du Comité Départemental, faire jouer son droit de réponse. Dont acte.

Yves Cavaillé, un sexagénaire profondément marqué et meurtri par les pressions dont il a fait l’objet.

Pétanque 12 : Rappelez-nous le contexte de votre arrivée au sein du Comité Départemental ?
Yves Cavaillé :
Je commencerai même avant en vous disant comment j’ai découvert la pétanque. Moi, j’ai toujours été davantage rugby que pétanque. La pétanque, je l’ai découverte par hasard, suite à un accident du travail à l’avant-bras. Le docteur m’a conseillé de manipuler des balles et autres boules. J’ai commencé avec les balles, j’ai fini avec les boules. A pétanque, j’ai joué et, en 2016, j’étais licencié dans les Pyrénées-Orientales. Ruthénois de naissance, je suis revenu en Aveyron et j’ai rejoint la Pétanque Naucelloise. Lors de l’assemblée générale de Ceignac, le président Hubert Plisson a demandé si il y avait des volontaires pour intégrer la liste du président Nogaret qui allait briguer un deuxième mandat. Mon seul poste de dirigeant, je l’avais connu dans le rugby. Dix ans de vice-présidence puis 3 ans de présidence dans un club en Seine-et-Marne, ça amène une certaine expérience. Une expérience dont j’ai pensé pouvoir faire profiter le Comité Départemental de pétanque même si j’avais bien conscience d’avoir tout à apprendre. C’est dans cet état d’esprit que j’ai finalement candidaté. J’ai d’abord été retenu puis, ensuite, élu.

Comment se sont passés vos débuts dans l’équipe Nogaret ?
Plutôt bien. J’ai le souvenir d’y avoir été plutôt bien accueilli. En tout cas, je n’ai pas souvenir d’incidents particuliers durant les premiers mois du mandat. Malheureusement, cela n’a pas duré longtemps. 

Concrètement, que reprochez-vous au Comité Départemental que vous venez de quitter ?
Tout un tas de choses. Sur le fond, une incapacité à communiquer de façon intelligente et constructive. Sur les formes, un jugement d’un président qui vous fait part, par écrit, de votre insuffisance de compétences pour justifier le fait que l’on ne pouvait plus faire appel à mes services. Ou encore les insultes d’un de ses sous-fifres, en l’occurrence le trésorier Jacques Edouard, qui m’a traité de « honte du Comité » avant de me conseiller de démissionner.

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