Invité de « Pétanque 12 », le Gourdonnais Ch. Lagarde

« Trop de pétanque tue la pétanque. Je serai favorable à la disparition des Ligues qui surchargent les calendriers et coûtent de l’argent « 

Christian Lagarde, 62 ans, Montalbanais de coeur et, depuis cette année, Gourdonnais d’adoption, a retrouvé de l’ambition. Après une année sabbatique, il vient de rejoindre le club du président Alain Godart pour y faire équipe avec Simon Cortès et Sébastien Da Cunha et s’est déjà qualifié pour le Championnat de Ligue Midi-Pyrénées à Lalanne-Arqué. Mais pour le tireur triple Champion de France (en 1981 et 1983 avec Jean-Claude Delzers et Clovis Capello et en 2007 avec Alain Phalippot et Stéphane Delforges), aujourd’hui devenu (« par la force des choses ») pointeur devant, l’étape gersoise est tout sauf une fin en soi. L’objectif prioritaire de cette saison 2016 reste en effet une qualification pour le Championnat de France triplettes qui se déroulera à… Montauban. Avant de retrouver, pour cette occasion, un cours Foucault qu’il connait comme le fond de sa poche, Christian Lagarde a accepté de revenir sur cette première partie de la saison tout en nous livrant son analyse sur l’évolution d’un sport qu’il pratique depuis bientôt un demi-siècle. Morceaux choisis.

Propos recueillis par Cyrille COSTES 

Christian Lagarde, 3 fois Champions de France en triplettes et 6 fois Champion de Ligue Midi-Pyrénées.
Christian Lagarde, 3 fois Champions de France en triplettes et 8  fois Champion de Ligue Midi-Pyrénées.

Pétanque 12 : Quand on s’accorde, une fois la soixantaire arrivée, une année sabbatique, comment fait-on pour décider de repartir ? 

Christian Lagarde : Il faut deux choses. Se fixer un objectif et se donner les moyens d’espérer pouvoir l’atteindre.

Et alors, quelle a été la « recette Lagarde » pour cette occasion ?
Les 3 et 4 septembre, le Championnat de France triplettes se dispute chez moi, à Montauban. Quand on a eu la chance de remporter trois fois ce qui reste la plus belle épreuve national, on a forcément envie d’y regoûter.

Oui, mais quand on s’appelle Christian Lagarde, pas question de se contenter de n’y faire que de la figuration…
Oui, c’est un peu ça effectivement. Alors j’ai profité d’opportunités qui se sont présentées. Parce que j’ai pas mal d’affinités avec Alain Godart, j’ai décidé de rejoindre le Lot et le Gourdon Pétanque qu’il préside pour y faire équipe avec deux « jeunes » Simon Cortès et Sébastien Da Cunha.

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