Halls René-Blanc à Rodez

Le site de Saint-Eloi a vécu, vive celui des anciens abattoirs

Entouré de plusieurs adjoints, le maire Christian Teyssèdre a annoncé, cet après-midi à Saint-Eloi, la construction d’un nouveau boulodrome couvert de 48 terrains aux portes mêmes de Rodez. Mise en service programmée début 2021.

Les vétérans goûtent à leur dernière saison sur les terrains de Saint-Eloi. L’an prochain, direction la route de Vabre pour une structure entièrement neuve offrant 48 terrains cadrés règlementaires.

Il parait qu’il existe encore des hommes, et femmes, politiques qui tiennent parole. Mais là, une fois n’est pas coutume, ils et elles sont battus à plates coutures. L’auteur des promesses, en attendant d’être celui des faits, n’est autre qu’un maire en campagne en vue d’obtenir un 3e mandat à la tête de Rodez. Christian Teyssèdre n’est venu ni seul ni les mains vides ce mardi en début d’après-midi au boulodrome Saint-Eloi. Entouré de plusieurs de ses adjoints, notamment de Sarah Vidal et Michel Mazars, respectivement 3e adjoint en charge de de la Culture, de l’Animation et des Archives et 6e adjoint en charge des Sports et de la Gestion des Equipements Sportifs, l’élu a fait un premier passage éclair. Histoire de mesurer, si besoin était, le succès d’une structure qui a accueilli, ce mardi, 86 triplettes vétérans. Histoire aussi de serrer des premières mains notamment celles d’un certain Angel Castro, président de l’Amicale des clubs de Rodez, gestionnaire d’un boulodrome qui appartient à la mairie. Les deux hommes sont d’ailleurs vite devenus inséparables prenant alors ensemble la direction des quais de la gare. Un e décision qui avait de quoi surprendre une partie de l’assistance qui savait que le site en question venait de trouver acquéreur.

L’art maitrisé du contre-pied
La politique est un sport. Et en sport, l’art du contre-pied est souvent décisif. Christian Teyssèdre a en tout cas prouvé qu’il n’avait rien perdu de son coup de pédale qui a fait de lui un cycliste émérite. Alors qu’on attendait son retour, alors qu’on le voyait déjà prendre le micro pour s’exprimer aux ouïes forcément attentives de plus de 250 personnes fidèles parmi les fidèles de ce boulodrome, il s’est contenté de serrer et serrer encore de nouvelles mains. Alors que les premières parties se disputaient, direction le bar et suite des échanges avec le président Castro et son équipe. Echanges auxquels nous, journaliste, n’étions pas convié. Ce n’est qu’après de longues minutes de discussion que le maire est venu à notre rencontre. Souriant et détendu à souhait, il était forcément porteur d’une bonne nouvelle. Il allait peut-être nous annoncer que les halls René-Blanc avaient un avenir à proximité immédiate du futur campus universitaire qui va voir le jour en plein coeur du quartier Saint-Eloi. Que nenni. Plus qu’une (bonne) nouvelle, c’est alors une bombe qui était lâchée : « La pétanque à Saint-Eloi, c’est bientôt fini. Dans tout juste un an, vous aurez un boulodrome couvert flambant neuf de 48 cadres sur le site des anciens abattoirs aux portes de Rodez. C’est bien ce que vous, les pétanqueurs, vous vouliez, non ? ».

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