Halls René-Blanc à Rodez Saint-Eloi

Un dossier décidément bien mal défendu

Quand ce ne sont pas les gestionnaires de la structures, qui aboient plus que ce qu’il sentent vraiment les choses, qui s’en mêlent, c’est la presse locale qui y met son grain de sel. Avec conscience professionnelle au départ sans doute mais avec maladresse à l’arrivée.

Selon Christian Teyssèdre, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Les halls René-Blanc ont un avenir à Saint-Eloi.

En pleine campagne électorale, le maire a sûrement d’autres chats à fouetter. N’empêche que Christian Teyssèdre, candidat à sa propre succession pour un troisième mandat à Rodez, a annoncé sa venue, ce mardi 28 janvier sous les halls René-Blanc à Saint-Eloi. Il ne sera pas là pour participer aux fameuses 3 partes qui, ce jour-là, se disputeront à la mêlée. Non, il se déplacera pour venir à la rencontre des quelques 192 joueurs attendus pour l’occasion et pour répéter, une énième fois, le même discours. Il y a 3 ans déjà, à l’occasion d’une assemblée générale de l’Amicale à laquelle il avait participé, l’édile avait en effet tenu des propos on ne peut plus clairs : « Oui le boulodrome risque d’être impacté par les projets inscrits dans le Plan Etat Région 2020 – 2025 et relatifs au développement du campus universitaire. Si la structure venait à disparaître, je m’engage à trouver une solution de remplacement. Ce ne pourra pas être un boulodrome équivalent, en terme de capacité, d’équipement et autres normes, flambant neuf puisque l’investissement a été évalué entre 1 et 2 millions d’euros. Ce sera alors via le réaménagement d’une structure déjà existante sur la commune de Rodez. L’autre solution envisagée, ce n’est rien d’autre que la préservation du boulodrome au détriment du stade Polonia qui serait lui transféré. Quoiqu’il arrive, vous ne serez pas dehors ». Depuis, de tels propos ont eu au moins un mérite, celui de ne pas avoir changé d’un iota. Chose assez rare, surtout en politique, pour être soulignée. Mieux que ça, les choses auraient même évolué de façon positive puisque, toujours selon le maire cité dans le même article, les gymnase, restaurant universitaire et éventuellement bibliothèque universitaire appelés à voir le jour après la future université ne remettraient plus en cause la pérennité du boulodrome Saint-Eloi.

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