Coup d’oeil dans les rétros de l’année… 1991

L’incroyable aventure graulhétoise

Partis de Toulouse, avec Nicolas, pour retrouver les Aveyronnais Souyri – Nogaret – Marragou venus disputer le National de Graulhet, nous avions prévu de ne pas jouer. Finalement, je me fais embaucher par deux tireurs toulousains que je connais mais avec qui je n’ai jamais joué…

Ce week-end là, c’est week-end de permission pour mon militaire de frère. Nous décidons d’aller retrouver les Aveyronnais Souyri – Nogaret – Marragou qui disputent le National de Graulhet (Tarn). Il est même prévu que nous piqueniquions ensemble le soir. Ce jour-là, il fait chaud, très chaud. A peine arrivée aux abords du stade autour duquel se déroule ce National triplette, on croise 2 Toulousains, Bernard Vergès et Thierry Vernhes, que l’on connait de vue. Contre ce dernier, on a d’ailleurs déjà eu l’occasion de jouer. IL leur manque un troisième et ils me demandent si je suis d’accord pour être leur pointeur. Je leur répond que l’on a pas prévu de jouer. Mon frère me dit que si j’ai envie de jouer, pas de problème. Il aura ainsi 2 équipes à suivre, celle de Souyri et la mienne. Et c’est parti pour de nouvelles aventures.

Première partie, Zorzi !
A peine le temps de jeter 2 ou 3 boules et c’est déjà l’heure du tirage au sort. Un tirage au sort pas très clément puisqu’il nous oppose à une formation 100% toulousaine notamment composée de Lionel Zorzi, souve,nt partenaire de Serge Autebon, et d’un certain Fernandez, que tout Toulouse connait sous le surnom de l’Indien.

Le Toulousain Lionel Zorzi.
Le Toulousain Lionel Zorzi.

Autant dire des garçons que je vois jouer tous les week-end à Toulouse et dont je connais le niveau. Une chose est sûre, on ne part pas favoris et pourtant… Je comprends vite la façon de jouer de mes deux partenaires. Pour faire simple, ils ne sont pas venus pour pointer… Nous jouons en terrain libre sur une surface très caillouteuse. Quand je mets une boule à 50 cm, je râle. Eux, ils me disent « Bravo », persuadés que ce point va se perdre une ou plusieurs fois et que c’est eux qui auront l’initiative au tir. Le jeu leur donne raison. Tout se passe bien et première belle performance, nous envoyons Zorzi et Compagnie au concours B. Je laisse mes 2 collègues le temps d’aller à la rencontre des Aveyronnais que l’on n’a toujours pas croisé. Histoire de confirmer le pique-nique du soir. On les retrouve finalement alors qu’ils viennent, eux aussi, de gagner leur première partie et on décide de se retrouver à tel endroit à l’arrêt des parties.

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